Beetlewings

Les élytres de scarabées asiatiques ont été utilisées pour embellir les textiles en Asie depuis des siècles. Dans l’Angleterre victorienne, on ajoutait des broderies d’élytres pour décorer vêtements et accessoires. Elles sont encore utilisées aujourd’hui pour embellir les vêtements et pour faire des bijoux et autres objets décoratifs.
Ces coléoptères ne sont pas tués pour leurs elytres, on les élève and des fermes pour leurs larves qui se développent dans le bois et prennent son parfum et sont consommées en Asie . Les élytres sont recueillies après la fin naturelle de leur vie (d’une durée de 3 à 4 semaines) décès qui survient après la fécondation pour les mâles et la ponte pour les femelles
Les élytres sont faites de chitine, comme nos cheveux, elles durent très longtemps et ne perdent pas leur couleur .
Une caméra ne peut pas rendre la scintillante profondeur de couleurs de ces ailes. Elles sont vertes, mais certaines ont des tons cuivrés, dorés et d’autres des reflets bleus La lumière joue sur les ailes et se réfléchit dans les « couches » de couleurs. Elles ressemblent à des émeraudes

quelques robes du 19ème siècle et la grande galerie du palais royal de Bruxelle(Belgique)

Leur couleur ne provient pas d’une épaisseur de cristal comme celle d’une pierre précieuse , Des reflets se créent lorsqu’on bouge les ailes, les couleurs sont profondes et changeantes et se modifient selon l’angle. Leur coloration métallique brillante est due à un phénomène appelé interférence et se produit dans la structure physique de la chitine de l’insecte. Plusieurs couches de cuticule sont composées de minuscules espacements qui permettent aux ondes lumineuses pour renforcer, affaiblir ou éliminer les uns les autres. Les couleurs d’interférence ne sont pas statiques, mais varient selon le déplacement des rayons de lumière. Les couleurs varient de bronze mat à émeraude au bleu et violet lorsque la lumière change.
Les couleurs créées par ces interférences sont si pures et brillantes qu’aucun pigment pur ne peut avoir cette intensité et cet éclat. La coloration magique de ces coléoptères métalliques est fascinante et les élytres très solides tandis que leur couleur brillante est permanente . Elles sont très solides, mais ils ne faut pas les tordre ni marcher dessus 😀

A gauche Peinture de  John Singer Sargent 1889 de Ellen Terry portant la robe   brodée de 1000 élytres en  1888 Robe  faite en 1888 son rôle de Lady Mcbeth.
A droite   robe de la méchante Belle mère dans  Blanche neige et les chasseurs (film 2012).

Cliquez ici pour voir mes bijoux beetle wings

retour haut de page

C’est quoi le Steampunk ?

English textDeutscher Text

Wikipedia nous donne une très bonne explication du mouvement steampunk. Trop long pour a copier ici mais faites des recherches et vous verrez . Quand j’essaie de vulgariser le style (pas la philosophie ) je dis que mes bijoux steampunk sont ceux que les punk du temps de la machine a vapeur auraient aimer porter. Le steampunk a toujours un air de sciencefiction/fantastique du 19ème siècle. Jules Verne en un parfait exemple c’est un univers édourdien et même victorien.
En contraste avec l’informatisation, et la «cybertisation» (:-D) de notre époque avec ses circuits imprimés et ses puces, l’univers steampunk est un univers de rouages , cuir et vapeur .
Mes bijoux steampunk sont créés à partir de vieilles montres mécaniques que j’achète sur les vides greniers et que je démonte pour en recycler les pièces . C’est toujours un plaisir de découvrir ce qu’un boitier nous cache et je suis très admirative du travail des anciens horlogers
Pour voir les bijoux que j’ai créés, cliquez sur Steampunk shop dans le menu du haut

Pâte de métal Bronze & cuivre

Cette technique de métallurgie par frittage. a été utilisée dès le 19ème siècle (peut-être plus tot mais je n’ai rien trouvé à ce sujet) pour faire des fils de titane.
Le bronze jaune, bronze couleur or, est fait de 90% de cuivre et 10% d’étain, le bronze blanc, couleur argent, est fait de 80% de cuivre et 20% d’étain.
Tout commence avec de la poussière de métal ……. à 90 parts de cette poudre de bronze ou de cuivre on ajoute 10 parts d’un liant cellulosique (au 19ème siècle de la maizena. J’y ajoute de l’eau distillée et j’obtiens une pate malléable ressemblant à de l’argile à poterie et qui se travaille de la même façon. Je peux alors la modeler, l’estamper, la mouler…

Puis je la laisse sècher en douceur, 1 à 2 jours pour éviter les craquèlements , les pièces deviennent très dures. Je peux alors les sculpter, les graver, les poncer, les ciseler, les pré-polir,

Ensuite a lieu une première cuisson à 350°C en atmosphère oxydante, c’est-à-dire en présence d’oxygène (de l’air) afin de bruler le liant qui empêcherait le frittage. Les pièces deviennent alors gris anthracite et sont très fragiles

Les pièces de métal sont déposées dans des conteneurs , enfouis dans du charbon de bois. Celui-ci crée une atmosphère dite « réductrice » et le métal cuit à l’abri de l’oxygène , à 830°C pour le bronze jaune, 740°C pour le bronze blanc et 930°C pour le cuivre

Quand les pièces sortent du four, les grains de métal se sont soudés les uns aux autres. Les pièces ont rétréci de 10 à 20% et sont oxydées, il faut alors les poncer, les polir . Ensuite je les encaustique avec une cire que je fais moi-même composée d’essence d’écorce d’orange et de cire d’abeilles diluée d’huile de paraffine médicale .je n’ai plus qu’à les monter en bracelets, colliers, boucles d’oreilles …

retour haut de page